- Silentio
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La formation psychanalytique
le Mer 21 Mar 2012 - 10:39
Bonjour à tous,
sauriez-vous quelle démarche il faut entreprendre pour devenir psychanalyste ? Quelles sont les voies possibles ? Quels sont les éléments et les qualités requis ? En combien de temps peut-on pratiquer ? Peut-on se lancer dans une formation sans aucun savoir préalable ? La psychanalyse demande-t-elle des connaissances scientifiques ? Par ailleurs, il faut suivre soi-même une analyse, mais celle-ci peut-elle bloquer l'accès à la professionnalisation ? Faut-il être soi-même "guéri" ou "sain", et non pas un indécrottable mélancolique ou angoissé, pour tenter de soigner les autres ? Enfin, les débouchés sont-ils nombreux, y a-t-il une forte concurrence et peu de places à prendre (comme en philosophie par exemple) ou est-ce un secteur porteur ?
D'ailleurs, en parlant de philosophie, sauriez-vous ce que sont amenés à faire les étudiants qui ne deviennent pas professeurs ? Comment vivre de cette passion ? Comment concilier le travail et ce mode de vie ? Comment passer du confort de la théorie au risque de la pratique ? Comment redescendre, douloureusement, dans la cité, à laquelle on est inadapté, après avoir contemplé la beauté des Idées ? Mais n'est-ce pas ce passage-là qui fait le fond de la philosophie comme soin de l'âme ? Une véritable philosophie ne peut-elle pas déboucher sur la psychanalyse par exemple (au lieu de donner lieu à un engagement politique) ?
sauriez-vous quelle démarche il faut entreprendre pour devenir psychanalyste ? Quelles sont les voies possibles ? Quels sont les éléments et les qualités requis ? En combien de temps peut-on pratiquer ? Peut-on se lancer dans une formation sans aucun savoir préalable ? La psychanalyse demande-t-elle des connaissances scientifiques ? Par ailleurs, il faut suivre soi-même une analyse, mais celle-ci peut-elle bloquer l'accès à la professionnalisation ? Faut-il être soi-même "guéri" ou "sain", et non pas un indécrottable mélancolique ou angoissé, pour tenter de soigner les autres ? Enfin, les débouchés sont-ils nombreux, y a-t-il une forte concurrence et peu de places à prendre (comme en philosophie par exemple) ou est-ce un secteur porteur ?
D'ailleurs, en parlant de philosophie, sauriez-vous ce que sont amenés à faire les étudiants qui ne deviennent pas professeurs ? Comment vivre de cette passion ? Comment concilier le travail et ce mode de vie ? Comment passer du confort de la théorie au risque de la pratique ? Comment redescendre, douloureusement, dans la cité, à laquelle on est inadapté, après avoir contemplé la beauté des Idées ? Mais n'est-ce pas ce passage-là qui fait le fond de la philosophie comme soin de l'âme ? Une véritable philosophie ne peut-elle pas déboucher sur la psychanalyse par exemple (au lieu de donner lieu à un engagement politique) ?
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Sam 26 Mai 2012 - 20:30
Aux yeux de la loi il n'y a pas de réglementation régulant l'usage du titre 'psychanalyste'. Il n'y a pas non plus de diplôme qualifiant en tant que tel.
De manière pratique, la plupart des psychanalystes sont soit des psychologues ou psychiatres de formation, ou tout simplement des analysants, qui ouvrent un cabinet en libéral.
La réputation se fait généralement par bouche à oreille. Comme pour les gurus ou les coachs personnels.
Il y a l'Association Psychanalytique de France qui fonctionne comme une sorte d'autorité et d'espace de débat.
C'est bizarre que vous pensiez qu'il faille être 'sain d'esprit' pour être psychanalyste, en réalité la manière dont vous aborder le sujet montre que vous savez peu de chose de la théorie psychanalytique.
Mais bon, la philosophie peut déboucher sur tout, donc je ne vois pas pourquoi cela ne pourrait pas déboucher sur la psychanalyse.
Quoique la psychanalyse, c'est quand même beaucoup de (***modéré***), et souvent plus de dix ans pour réaliser que, oui, nos parents sont des salauds plus ou moins ordinaires.
Veillez à utiliser un langage correct (Euterpe).
De manière pratique, la plupart des psychanalystes sont soit des psychologues ou psychiatres de formation, ou tout simplement des analysants, qui ouvrent un cabinet en libéral.
La réputation se fait généralement par bouche à oreille. Comme pour les gurus ou les coachs personnels.
Il y a l'Association Psychanalytique de France qui fonctionne comme une sorte d'autorité et d'espace de débat.
C'est bizarre que vous pensiez qu'il faille être 'sain d'esprit' pour être psychanalyste, en réalité la manière dont vous aborder le sujet montre que vous savez peu de chose de la théorie psychanalytique.
Mais bon, la philosophie peut déboucher sur tout, donc je ne vois pas pourquoi cela ne pourrait pas déboucher sur la psychanalyse.
Quoique la psychanalyse, c'est quand même beaucoup de (***modéré***), et souvent plus de dix ans pour réaliser que, oui, nos parents sont des salauds plus ou moins ordinaires.
Veillez à utiliser un langage correct (Euterpe).
- Silentio
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Re: La formation psychanalytique
le Sam 26 Mai 2012 - 21:38
Je n'affirme rien, je pose des questions. Et vous semblez connaître encore moins de choses en matière de psychanalyse si vous vous contentez de la réduire à ce que vous en dites à la fin de votre message.
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Sam 26 Mai 2012 - 23:29
Pour avoir fréquenté longtemps des psychanalystes cotés dans le cadre privé, et avoir longtemps pensé que l'inconscient était un mystère digne d'étude, je pense profondément que le travail psychanalytique est une forme d'exploitation de la souffrance.
Mais bon, ce n'est que mon opinion. Vous pouvez aussi partager la vôtre et nous pouvons en débattre. Que trouvez de particulièrement valable dans la psychanalyse? Le transfert?
Mais bon, ce n'est que mon opinion. Vous pouvez aussi partager la vôtre et nous pouvons en débattre. Que trouvez de particulièrement valable dans la psychanalyse? Le transfert?
- Lucien Cadet
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Date d'inscription : 26/05/2012
Re: La formation psychanalytique
le Dim 27 Mai 2012 - 0:12
Peut-on penser la "psychanalyse" sans les "psychanalystes", je veux dire, sans consulter ? Je vais expliciter. Peut-être que lire des œuvres de psychanalyse peut suffire à nous émanciper, tout en conservant une certaine autonomie : autonomie que l'on perd, selon moi, lorsque nous décidons de "voir quelqu'un". Freud n'est pas toujours un auteur compliqué à lire. Or, j'ai le sentiment que nous sommes (nous "contemporains") non seulement emprunts d'un élitisme qui consisterait à dire que Freud est un auteur que l'ouvrier ne peut pas comprendre, mais aussi que, très facilement, nous sommes tentés de nous "confier" à quelqu'un que nous ne connaissons pas, comme s'il y avait un "sens objectif" de l’aveu et que la consultation d'un "spécialiste" serait la meilleure chose à faire. On pourra m'objecter que, pour certaines personnes, c'est justement le fait que l'analyste est un inconnu qui permet une facilité et une spontanéité de l’aveu, voire, parfois, son efficacité. On pourra même me dire que certains psychanalystes, au bout d'une ou deux séances, à certains patients qui éprouvent le besoin de l'entendre, leur confient qu'ils n'ont pas besoin de consulter et qu'ainsi (selon le jugement du spécialiste) ils le savent plus vite que s'ils avaient pris le temps de se livrer. Enfin, on pourra m'objecter que la cure par la "parole", bien que "scientifiquement invalide", a des effets positifs, pour certains. Et j'accepterais évidemment ces objections, car nous ne parlons pas d'une "science exacte" au même titre que la "physique" ou la "thermodynamique", certes. Mais qu'est-ce qui nous prouve que nous "souffrons" effectivement ? Car celui qui "veut" consulter est "certain" de souffrir plus que d'autres. Il veut aller mieux. Mais il croit que tout seul, "il n'y arrivera pas". Qu'est-ce qui peut fonder la certitude que "nous avons besoin de consulter un psy" ? Je mets cela entre guillemets car c'est ce que l'on entend, ce sont des expressions communes.
"La misère subsiste. Comme avant.
La supprimer complètement, tu ne le peux.
Mais tu vas la rendre invisible" (T.W Adorno)
L'individu de notre époque est un individu isolé des autres, dominé par l'utilitarisme et le rapport d'échange (il suffit de lire Marx et Sartre pour le comprendre, et ils ne sont pas plus compliqués à lire que Freud) : il souffre d'une absence de communication avec les autres. La reconnaissance et la communication dont il a besoin pour vivre sont ailleurs. Alors oui, il ira se confier à quelqu'un qu'il ne connaît pas, comme s'il s'agissait de se confesser, c'est presque "magique", mais ça "marche" parfois (comme la "prière"...) et je ne remets pas en cause le fait qu'une analyse puisse ne durer que quelques mois et avoir été effectivement efficace : mais n'est-ce pas là la première des "régressions" (que de décider péremptoirement que nous avons besoin d'un analyste) ? J'ai vu des gens se persuader qu'ils en avaient besoin : mais oui, c'est vrai, comment puis-je être certain qu'ils n'en n'avaient pas besoin ? Oui, je ne saurais parler que pour moi-même. Mais au nom de quoi cette non-science peut-elle parler à la place de son patient ? La psychanalyse se flatte de restituer bonheur et jouissance à ceux qui les auraient perdues, faute d'un malaise dans la civilisation, d'une scène primitive refoulée, d'un père que l'on a besoin de "tuer" (quelle place pour la métaphore !) : comme si l'expression "capacité de jouissance" pouvait véritablement nommer quelque chose. Comme si le bonheur que l'on doit à une spéculation sur le bonheur n'était pas une atteinte à celui-ci ! Son contraire ! On se met donc à penser le bonheur sur ordonnance, comme s'il ne faisait pas déjà l'objet d'une réification universelle, marchande... Trop d'inhibition ? Pas assez ? Les spécialistes en la matière sont eux-mêmes partagés sur le sujet. Une authentique méthode cathartique ne devrait-elle pas aider les hommes à prendre conscience du "malheur général" ? La psychanalyse n’escamoterait-elle pas la personnalité même, l'identité personnelle, par la dite méthodique et suprême rationalisation de la vie intérieure ? La forme Oedipe n'est-elle pas une standardisation de l'existence ? Mais la raison n'est pas une superstructure... Paradoxalement, elle semble hostile à l'esprit et au plaisir.
"La misère subsiste. Comme avant.
La supprimer complètement, tu ne le peux.
Mais tu vas la rendre invisible" (T.W Adorno)
L'individu de notre époque est un individu isolé des autres, dominé par l'utilitarisme et le rapport d'échange (il suffit de lire Marx et Sartre pour le comprendre, et ils ne sont pas plus compliqués à lire que Freud) : il souffre d'une absence de communication avec les autres. La reconnaissance et la communication dont il a besoin pour vivre sont ailleurs. Alors oui, il ira se confier à quelqu'un qu'il ne connaît pas, comme s'il s'agissait de se confesser, c'est presque "magique", mais ça "marche" parfois (comme la "prière"...) et je ne remets pas en cause le fait qu'une analyse puisse ne durer que quelques mois et avoir été effectivement efficace : mais n'est-ce pas là la première des "régressions" (que de décider péremptoirement que nous avons besoin d'un analyste) ? J'ai vu des gens se persuader qu'ils en avaient besoin : mais oui, c'est vrai, comment puis-je être certain qu'ils n'en n'avaient pas besoin ? Oui, je ne saurais parler que pour moi-même. Mais au nom de quoi cette non-science peut-elle parler à la place de son patient ? La psychanalyse se flatte de restituer bonheur et jouissance à ceux qui les auraient perdues, faute d'un malaise dans la civilisation, d'une scène primitive refoulée, d'un père que l'on a besoin de "tuer" (quelle place pour la métaphore !) : comme si l'expression "capacité de jouissance" pouvait véritablement nommer quelque chose. Comme si le bonheur que l'on doit à une spéculation sur le bonheur n'était pas une atteinte à celui-ci ! Son contraire ! On se met donc à penser le bonheur sur ordonnance, comme s'il ne faisait pas déjà l'objet d'une réification universelle, marchande... Trop d'inhibition ? Pas assez ? Les spécialistes en la matière sont eux-mêmes partagés sur le sujet. Une authentique méthode cathartique ne devrait-elle pas aider les hommes à prendre conscience du "malheur général" ? La psychanalyse n’escamoterait-elle pas la personnalité même, l'identité personnelle, par la dite méthodique et suprême rationalisation de la vie intérieure ? La forme Oedipe n'est-elle pas une standardisation de l'existence ? Mais la raison n'est pas une superstructure... Paradoxalement, elle semble hostile à l'esprit et au plaisir.
- Sabre
- Messages : 13
Date d'inscription : 26/05/2012
Re: La formation psychanalytique
le Dim 27 Mai 2012 - 4:09
La psychanalyse aujourd'hui c'est très peu Freud, en France c'est encore et surtout Lacan.
La question que vous posez qui est de savoir si on peut faire une psychanalyse sans psychanalyste est en réalité antithétique, parce que la grande supercherie de la 'profession' c'est tout de même la théorisation de l'inconscient. C'est-à-dire cet espèce de spectre qui nous habiterait et qui est par définition ce qui toujours nous échappe.
De là, un système s'apparentant aux sectes se met en place puisque le psychanalyste seul ne peut permettre à son analysant de faire émerger son inconscient, car ce premier est sujet au phénomène de 'contre-transfert', il doit alors à son tour se faire analyser pour en neutraliser l'effet, et l'analyste de ce dernier lui même, etc., etc.
La question de l'identité individuelle de l'analysant est intéressante, en effet aujourd'hui les milieux psychanalytiques traditionnels français sont confrontés aux courants cognitiviste/behaviouriste américains qui grignotent peu à peu des parts de marché. Une des critiques, que je trouve pour le coup juste dans certaines limites, que ces premiers aiment faire aux nouveaux venus, c'est d'être par trop normatifs. En effet, pour les analystes Lacaniens, l'enjeu consiste à faire émerger la parole du sujet (l'inconscient pour les Lacaniens est structuré par la parole), et donc le rôle de l'analyste n'est surtout pas d'imposer cette parole de manière prescriptive.
Cela peut paraître séduisant sur papier, mais il faut tout de même bien voir qu'en réalité cela réduit le rôle de l'analyste à pas grand chose. En gros, une oreille bienveillante qui est censée faire travailler l'analysant sur les 'points' où il y a volonté contrariée, refoulée, etc. Ce que, je pense, plus ou moins tout le monde fait dans la vie naturellement, pourvu qu'on ait un soupçon d'honnêteté envers soi-même.
L'ironie de la chose, c'est que les pervers et les malhonnêtes chroniques n'ont absolument pas de problème avec leur propres contradictions. Ce sont donc toujours les personnes déjà tournées vers l'introspection, c'est-à-dire les personnes qui sont promptes à trouver en elles-mêmes l'origine du mal, qui se retrouvent sur le divan, où il leur est gré de rencontrer l'inconscient.
Ce n'est pas inintéressant de lire Freud, Jung ou Lacan (pour le dernier ce sont des transcriptions de colloques puisqu'il avait toute une théorie sur la parole), parce que je crois que les phénomènes d'opacité à soi-même (à ses propres désirs, motivations) ont une réalité, mais je ne suis pas sûre que la psychanalyse telle qu'elle est théorisée soit une méthode thérapeutiquement très efficace et qu'il n'y ait pas là dedans plus de blablas que nécessaire.
La question que vous posez qui est de savoir si on peut faire une psychanalyse sans psychanalyste est en réalité antithétique, parce que la grande supercherie de la 'profession' c'est tout de même la théorisation de l'inconscient. C'est-à-dire cet espèce de spectre qui nous habiterait et qui est par définition ce qui toujours nous échappe.
De là, un système s'apparentant aux sectes se met en place puisque le psychanalyste seul ne peut permettre à son analysant de faire émerger son inconscient, car ce premier est sujet au phénomène de 'contre-transfert', il doit alors à son tour se faire analyser pour en neutraliser l'effet, et l'analyste de ce dernier lui même, etc., etc.
La question de l'identité individuelle de l'analysant est intéressante, en effet aujourd'hui les milieux psychanalytiques traditionnels français sont confrontés aux courants cognitiviste/behaviouriste américains qui grignotent peu à peu des parts de marché. Une des critiques, que je trouve pour le coup juste dans certaines limites, que ces premiers aiment faire aux nouveaux venus, c'est d'être par trop normatifs. En effet, pour les analystes Lacaniens, l'enjeu consiste à faire émerger la parole du sujet (l'inconscient pour les Lacaniens est structuré par la parole), et donc le rôle de l'analyste n'est surtout pas d'imposer cette parole de manière prescriptive.
Cela peut paraître séduisant sur papier, mais il faut tout de même bien voir qu'en réalité cela réduit le rôle de l'analyste à pas grand chose. En gros, une oreille bienveillante qui est censée faire travailler l'analysant sur les 'points' où il y a volonté contrariée, refoulée, etc. Ce que, je pense, plus ou moins tout le monde fait dans la vie naturellement, pourvu qu'on ait un soupçon d'honnêteté envers soi-même.
L'ironie de la chose, c'est que les pervers et les malhonnêtes chroniques n'ont absolument pas de problème avec leur propres contradictions. Ce sont donc toujours les personnes déjà tournées vers l'introspection, c'est-à-dire les personnes qui sont promptes à trouver en elles-mêmes l'origine du mal, qui se retrouvent sur le divan, où il leur est gré de rencontrer l'inconscient.
Ce n'est pas inintéressant de lire Freud, Jung ou Lacan (pour le dernier ce sont des transcriptions de colloques puisqu'il avait toute une théorie sur la parole), parce que je crois que les phénomènes d'opacité à soi-même (à ses propres désirs, motivations) ont une réalité, mais je ne suis pas sûre que la psychanalyse telle qu'elle est théorisée soit une méthode thérapeutiquement très efficace et qu'il n'y ait pas là dedans plus de blablas que nécessaire.
Re: La formation psychanalytique
le Dim 27 Mai 2012 - 13:19
La supercherie n'est pas dans cette "théorisation". La "théorie psychanalytique", c'est d'abord et avant tout un travail d'induction. On part de l'expérience, de l'observation. Cela même explique l'abondance et le talent théoriques de certains (mais aussi la logorrhée d'autres, qui n'ont pas les moyens de la supercherie, mais simplement de leur incompétence - et si on trouvait moins de personnes promptes à consulter un psychanalyste pour tout et n'importe quoi ou comme on allait se confesser, il y aurait un peu moins de charlatans dans le domaine).@Sabre a écrit:la grande supercherie de la 'profession' c'est tout de même la théorisation de l'inconscient. C'est-à-dire cet espèce de spectre qui nous habiterait et qui est par définition ce qui toujours nous échappe.
Dans ce cas je vous invite à relire un peu mieux Jung que vous ne semblez l'avoir fait. Et à lire très attentivement Castoriadis.@Sabre a écrit:De là, un système s'apparentant aux sectes se met en place puisque le psychanalyste seul ne peut permettre à son analysant de faire émerger son inconscient, car ce premier est sujet au phénomène de 'contre-transfert', il doit alors à son tour se faire analyser pour en neutraliser l'effet, et l'analyste de ce dernier lui même, etc., etc.
Même l'honnêteté intellectuelle et affective ne suffit pas. Il faut être "habité", il faut donc nécessairement une dissociation pour être dans les conditions d'un dialogue avec un autre (l'autre que soi, l'altérité). Le psychanalyste peut être cet autre, notamment à cause du problème du transfert, et ainsi se faire l'occasion de l'émergence de l'inconscient et du subconscient.@Sabre a écrit:Cela peut paraître séduisant sur papier, mais il faut tout de même bien voir qu'en réalité cela réduit le rôle de l'analyste à pas grand chose. En gros, une oreille bienveillante qui est censée faire travailler l'analysant sur les 'points' où il y a volonté contrariée, refoulée, etc. Ce que, je pense, plus ou moins tout le monde fait dans la vie naturellement, pourvu qu'on ait un soupçon d'honnêteté envers soi-même.
D'où la légitimité de la question initiale de Silentio. On ne va pas chez un psychanalyste pour se faire soigner. Ceux qui le prétendent, professionnels comme profanes, sont aveugles ou malhonnêtes. On ne consulte que parce que la question de savoir ce que l'on fait de sa santé nous anime.@Sabre a écrit:L'ironie de la chose, c'est que les pervers et les malhonnêtes chroniques n'ont absolument pas de problème avec leur propres contradictions. Ce sont donc toujours les personnes déjà tournées vers l'introspection, c'est-à-dire les personnes qui sont promptes à trouver en elles-mêmes l'origine du mal, qui se retrouvent sur le divan, où il leur est gré de rencontrer l'inconscient.
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Dim 27 Mai 2012 - 23:17
Je pense que ma définition est plus juste. Le 'travail d'induction' comme vous l'appelez n'est pas propre à la psychanalyse. Or l'inconscient c'est l'invention et le postulat essentiel de Freud et de ses disciples.@Euterpe a écrit:La supercherie n'est pas dans cette "théorisation". La "théorie psychanalytique", c'est d'abord et avant tout un travail d'induction. On part de l'expérience, de l'observation. Cela même explique l'abondance et le talent théoriques de certains (mais aussi la logorrhée d'autres, qui n'ont pas les moyens de la supercherie, mais simplement de leur incompétence - et si on trouvait moins de personnes promptes à consulter un psychanalyste pour tout et nimporte quoi ou comme on allait se confesser, il y aurait un peu moins de charlatans dans le domaine).
Ici je ne vois pas la pertinence de votre remarque. Je fais le constat que l'exigence d'être analysé quand on est analyste s'apparente à une pratique sectaire. Il est d’ailleurs assez étonnant d'entendre un analyste revendiquer le fait d'être analysé soi-même comme la grande conquête de la psychanalyse des années 70-80.Dans ce cas je vous invite à relire un peu mieux Jung que vous ne semblez l'avoir fait. Et à lire très attentivement Castoriadis.
Mais je constate aussi que votre approche de la psychanalyse est plus philosophique que psychiatrique (Jung est d'ailleurs à la limite du mystique). La mienne s'est faite par l'autre pan. Je trouve que la position de Castoriadis est plutôt saine, mais force est de constater qu'il n'est pas considéré comme un maître dans le milieu de la psychanalyse clinique, où la plus grande vulnérabilité se trouve.
Vous trahissez votre Jung, Lacan ne parle presque jamais du subconscient. C'est une question intéressante que de savoir si on peut s'auto-analyser, c'est d'ailleurs une problématique non résolue au sein des disciples. Est-ce que Freud s'est lui même auto-analysé ? Personnellement je pose le problème ainsi : l'inconscient c'est le symptôme de la névrose, la névrose c'est ce qui cherche à annihiler l'autre mais qui se trouve coincé, et le contre-transfert c'est justement la rencontre avec l'autre. Donc quand vous parlez du psychanalyste en tant que figure de l'altérité ça me fait doucement rire.Même l'honnêteté intellectuelle et affective ne suffit pas. Il faut être "habité", il faut donc nécessairement une dissociation pour être dans les conditions d'un dialogue avec un autre (l'autre que soi, l'altérité). Le psychanalyste peut être cet autre, notamment à cause du problème du transfert, et ainsi se faire l'occasion de l'émergence de l'inconscient et du subconscient.
Je vous donne raison sur ce point, mais beaucoup parlent encore de cure psychanalytique, ou confondent les termes mêmes de psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychanalyste ; et certains entretiennent joyeusement le mélange des genres.D'où la légitimité de la question initiale de Silentio. On ne va pas chez un psychanalyste pour se faire soigner. Ceux qui le prétendent, professionnels comme profanes, sont aveugles ou malhonnêtes. On ne consulte que parce que la question de savoir ce que l'on fait de santé nous anime.
Re: La formation psychanalytique
le Lun 28 Mai 2012 - 0:05
Vous n'avez rien défini, c'est pourquoi j'ai corrigé votre remarque fantaisiste. Vous parlez de "théorie psychanalytique" sans même faire allusion à l'objet qu'elle désigne, et vous voudriez que ça passe comme une lettre à la poste ? Et sans vergogne, vous ajoutez une couche de fantaisie en parlant d'une invention. Freud n'invente rien : il découvre. Il découvre et il parvient à nommer, après des années de tatônnements dans l'observation et la pratique, quelque chose que beaucoup subodoraient ou avaient au bout de la langue sans pouvoir le nommer et le conceptualiser. C'est seulement parce que Freud procède en praticien qu'il invente la psychanalyse. Révisez votre histoire.@Sabre a écrit:Je pense que ma définition est plus juste. Le 'travail d'induction' comme vous l'appelez n'est pas propre à la psychanalyse. Or l'inconscient c'est l'invention et le postulat essentiel de Freud et de ses disciples.
Je réponds à votre remarque inconsidérée sur le transfert. Soyez un peu plus attentive. Pour le reste, sachez qu'ici on n'autorise personne à prétendre qu'il ou elle a "constaté", la bave aux lèvres, ce qu'il ou elle affirme tenir pour vrai. Or votre remarque ne plaide pas en votre faveur, dans la mesure où l'on n'a pas attendu les années 70-80 pour instituer l'analyse systématique d'un futur analysant ; dans la mesure en outre où rien ne vous autorise à accuser de sectarisme une pratique dont un peu plus de bon sens vous permettrait de comprendre qu'elle consiste aussi à instituer un moyen acceptable de juger apte tel ou tel prétendant. Quand on prétend analyser une personne, la moindre des politesses, et surtout la moindre des probités épistémologiques voudrait qu'on sût ce que c'est que d'être analysé. Ou bien pensez-vous qu'il faille autoriser la correction des copies de philo au bac par des cordonniers choisis au hasard, dites-nous ?@Sabre a écrit:Ici je ne vois pas la pertinence de votre remarque. Je fait le constat que l'exigence d'être analysé quand on est analyste s'apparente à une pratique sectaire. Il est d’ailleurs assez étonnant d'entendre un analyste revendiquer le fait d'être analysé soi-même comme la grande conquête de la psychanalyse des années 70-80.Dans ce cas je vous invite à relire un peu mieux Jung que vous ne semblez l'avoir fait. Et à lire très attentivement Castoriadis.
Je constate que vous constatez beaucoup. Mon approche, ici, autrement dit sur le point qui nous occupe, est en effet philosophique. Jung était très réceptif à la mystique, ça ne fait pas de lui un mystique. Il avait l'esprit plus large que celui de Freud. Quant à la psychiatrie, voyez du côté de Jaspers, dont la réputation n'est plus à faire. Les frontières ne sont pas si nettes qu'on le prétend le plus souvent.@Sabre a écrit:Mais je constate aussi que votre approche de la psychanalyse est plus philosophique que psychiatrique (Jung est d'ailleurs à la limite du mystique). La mienne s'est faite par l'autre pan. Je trouve que la position de Castoriadis est plutôt saine, mais force est de constater qu'il n'est pas considéré comme un maître dans le milieu de la psychanalyse clinique, où la plus grande vulnérabilité se trouve.
Sans blague, vous parlez de psychanalyse comme on oblitère un ticket de métro. Lacan le praticien était à l'opposé de sa logorrhée théoricienne, et les critiques de Castoriadis, outre qu'elles sont cinglantes, sont plus que pertinentes. Que la question de l'auto-analyse vous semble intéressante, voilà un critère dirimant. L'auto-analyse, en soi, est une contradiction. Pas étonnant que ce soit du côté des disciples qu'on se pose la question. Vous ne pouvez être analysant et analysé, sans quoi la question est résolue avant même d'être posée.@Sabre a écrit:Vous trahissez votre Jung, Lacan ne parle presque jamais du subconscient. C'est une question intéressante que de savoir si on peut s'auto-analyser, c'est d'ailleurs une problématique non résolue au sein des disciples. Est-ce que Freud s'est lui même auto-analysé ? Personnellement je pose le problème ainsi : l'inconscient c'est le symptôme de la névrose, la névrose c'est ce qui cherche à annihiler l'autre, et le contre-transfert c'est justement la rencontre avec l'autre. Donc quand vous parlez du psychanalyste en tant que figure de l'altérité ça me fait doucement rire.
Je ne peux évidemment pas laisser passer votre affirmation qui implique de considérer que l'inconscient serait un symptôme. Jusqu'à preuve du contraire, la banane n'est pas la faim. Enfin, au lieu de rire doucement, vous devriez rire aux éclats : encore une fois, lisez les textes de Jung (d'abord), et puis quand vous l'aurez lu, visez les textes consacrés au contre-transfert. Puis lisez d'autres psychanalystes, comme Kohut. Non seulement le contre-transfert est à l'initiative du psychanalyste, mais c'est même d'autant plus un impératif qu'il faut que ce soit le cas pour permettre à l'analysé de se défaire par lui-même de son psychanalyste, autrement dit de le saisir comme un autre, ce qui annonce la fin de son analyse (voyez par exemple ceux qui ont écrit sur la question de l'empathie).
Pour finir, lisez vite, très vite, l'éditorial et la charte du forum, parce que ça commence mal.
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Lun 28 Mai 2012 - 4:40
Le problème de la psychanalyse c'est bien que ses concepts résistent à l'investigation scientifique. D'ailleurs Lacan se gardait bien de s'en réclamer. S'il est mordant d'user du mot "invention", il faut alors être un brin fantasque pour utiliser le mot "découverte".@Euterpe a écrit:Vous n'avez rien défini, c'est pourquoi j'ai corrigé votre remarque fantaisiste. Vous parlez de "théorie psychanalytique" sans même faire allusion à l'objet qu'elle désigne, et vous voudriez que ça passe comme une lettre à la poste ? Et sans vergogne, vous ajoutez une couche de fantaisie en parlant d'une invention. Freud n'invente rien : il découvre. Il découvre et il parvient à nommer, après des années de tatônnements dans l'observation et la pratique, quelque chose que beaucoup subodoraient ou avaient au bout de la langue sans pouvoir le nommer et le conceptualiser. C'est seulement parce que Freud procède en praticien qu'il invente la psychanalyse. Révisez votre histoire.
D'abord j'espère que vous n'êtes pas en train de suggérer qu'il faut demander aux psychanalystes de corriger les copies du bac. Ensuite, je ne constate pas la bave au lèvre, je rapporte le fait que les psychanalystes de la génération en question disent avoir pour avantage sur leurs pères d'être analysés. Si vous avez des informations contradictoires, veuillez donc m'éclairer. En dernier lieu, nous sommes fâchés au rayon dictionnaires. Secte, ensemble de personnes professant une même doctrine. Ajoutez à cela que l'adoubement se fait hors de tout cadre institutionnel.Je réponds à votre remarque inconsidérée sur le transfert. Soyez un peu plus attentive. Pour le reste, sachez qu'ici on n'autorise personne à prétendre qu'il ou elle a "constaté", la bave aux lèvres, ce qu'il ou elle affirme tenir pour vrai. Or votre remarque ne plaide pas en votre faveur, dans la mesure où l'on n'a pas attendu les années 70-80 pour instituer l'analyse systématique d'un futur analysant ; dans la mesure en outre où rien ne vous autorise à accuser de sectarisme une pratique dont un peu plus de bon sens vous permettrait de comprendre qu'elle consiste aussi à instituer un moyen acceptable de juger apte tel ou tel prétendant. Quand on prétend analyser une personne, la moindre des politesses, et surtout la moindre des probités épistémologiques voudrait qu'on sût ce que c'est que d'être analysé. Ou bien pensez-vous qu'il faille autoriser la correction des copies de philo au bac par des cordonniers choisis au hasard, dites-nous ?
Merci de constater que je constate bien. Jaspers, encore un philosophe. Et le flou des frontières c'est bien ce qu'on peut reprocher. Mais bon, il est vrai que de manière générale les neurosciences sont à leurs balbutiements.Je constate que vous constatez beaucoup. Mon approche, ici, autrement dit sur le point qui nous occupe, est en effet philosophique. Jung était très réceptif à la mystique, ça ne fait pas de lui un mystique. Il avait l'esprit plus large que celui de Freud. Quant à la psychiatrie, voyez du côté de Jaspers, dont la réputation n'est plus à faire. Les frontières ne sont pas si nettes qu'on le prétend le plus souvent.
Votre contre-transfert vous empêche de saisir l'ironie. Que pensez-vous, est-ce que Freud s'est auto-analysé ? ;)Sans blague, vous parlez de psychanalyse comme on oblitère un ticket de métro. Lacan le praticien était à l'opposé de sa logorrhée théoricienne, et les critiques de Castoriadis, outre qu'elles sont cinglantes, sont plus que pertinentes. Que la question de l'auto-analyse vous semble intéressante, voilà un critère dirimant. L'auto-analyse, en soi, est une contradiction. Pas étonnant que ce soit du côté des disciples qu'on se pose la question. Vous ne pouvez être analysant et analysé, sans quoi la question est résolue avant même d'être posée.
D'abord l'analogie est fausse. D'après la psychanalyse, si la faim c'est la névrose, alors l'inconscient c'est le mécanisme empêtré qui provoque la faim, et la banane, l'analyse réussie. Ensuite, on peut tout de même se demander pourquoi les psychoses telles que la schizophrénie sont typiquement résistantes à la psychanalyse. Est-ce que c'est au niveau du langage que les schizophrènes sont déficients (pourtant souvent ils parlent) ? Et l'autisme ?Je ne peux évidemment pas laisser passer votre affirmation qui implique de considérer que l'inconscient serait un symptôme. Jusqu'à preuve du contraire, la banane n'est pas la faim. Enfin, au lieu de rire doucement, vous devriez rire aux éclats : encore une fois, lisez les textes de Jung (d'abord), et puis quand vous l'aurez lu, visez les textes consacrés au contre-transfert. Puis lisez d'autres psychanalystes, comme Kohut. Non seulement le contre-transfert est à l'initiative du psychanalyste, mais c'est même d'autant plus un impératif qu'il faut que ce soit le cas pour permettre à l'analysé de se défaire par lui-même de son psychanalyste, autrement dit de le saisir comme un autre, ce qui annonce la fin de son analyse (voyez par exemple ceux qui ont écrit sur la question de l'empathie).
Re: La formation psychanalytique
le Lun 28 Mai 2012 - 17:02
On connaît la chanson sans cesse rebattue par les trous du Q.I. qui n'y entendent rien. Ceux qui recourent au dogme popperien sans jamais avoir lu Popper n'ont manifestement jamais lu Imre Lakatos.@Sabre a écrit:Le problème de la psychanalyse c'est bien que ses concepts résistent à l'investigation scientifique
On ne découvre que ce qu'il y a. Tout le monde n'a pas de psyché, ne vous en déplaise.@Sabre a écrit:S'il est mordant d'user du mot "invention", il faut alors être un brin fantasque pour utiliser le mot "découverte".
Vous ne rapportez rien. En guise d'expectorant, on trouve mieux.@Sabre a écrit:je rapporte le fait
Vous voulez jouer au jeu du dictionnaire avec moi ? A vos risques et périls. Votre définition est nettement incomplète.@Sabre a écrit:En dernier lieu, nous sommes fâchés au rayon dictionnaires. Secte, ensemble de personnes professant une même doctrine. Ajoutez à cela que l'adoubement se fait hors de tout cadre institutionnelle.
Non, vous n'avez rien constaté. Votre ignorance ne vous permet pas de savoir que Jaspers est psychiatre de métier. Vous pouvez déjecter vos inepties en donnant le change sur les forums innombrables où pullulent les décérébrés, vous vous exposez au ridicule dans un forum de philosophie.@Sabre a écrit:Merci de constater que je constate bien. Jaspers, encore un philosophe.
Commencez par apprendre où sont les frontières. Ensuite seulement on pourra vous aider à comprendre de quoi on parle quand on en parle.@Sabre a écrit:Et le flou des frontières c'est bien ce qu'on peut reprocher.
Non. Cherchez du côté de Wilhelm Fliess, de Jung et de Romain Rolland. ;)@Sabre a écrit:Que pensez-vous, est-ce que Freud s'est auto-analysé ? ;)
Vous racontez vraiment n'importe quoi.@Sabre a écrit:D'après la psychanalyse, si la faim c'est la névrose, alors l'inconscient c'est le mécanisme empêtré qui provoque la faim, et la banane, l'analyse réussie.
Même s'il vous était donné de vivre un siècle, vous n'auriez pas assez de temps pour compter les formes de la schizophrénie, dont la résistance est variable. Ça vous permettra de comprendre qu'il n'y a pas d'unanimité sur cette question.@Sabre a écrit:les psychoses telles que la schizophrénie sont typiquement résistantes à la psychanalyse
L'autisme n'est pas un objet psychologique ou psychanalytique. Et il est scandaleux qu'en France on ait tardé à sévir sur ce plan. Évitons de confondre autisme et schizophrénie.@Sabre a écrit:Et l'autisme ?
- Turing
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Re: La formation psychanalytique
le Lun 28 Mai 2012 - 21:39
Le psychanalyse et les mouvements de pensée connexes s'emploient à traiter un sujet en général sur le long terme. Or passé un délai relativement long, la plupart des patients ne sont pas guéris puisque par définition, on les traite... L'absence de résultats encourageants dans les statistiques peut faire douter de l'utilité de ce type de thérapie. Quand on sait que le DSM répertorie un demi-millier de pathologies, dont certaines sont chroniques, il paraît difficile d'échapper pour un individu lambda à un diagnostic de pathologie mentale. Cela se renforce par le fait que la liste croît avec le temps, il me semble ainsi que la psychanalyse pour les cas mineurs est un abus de faiblesse, motivé par la volonté de certains margoulins hermétiques d'avoir un gagne-pain sur les plus crédules...
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Mar 29 Mai 2012 - 0:20
Monsieur, vous me rendez triste. La confusion de vos propos ne peut être attribuée qu'à deux causes. Soit vous n'avez pas lu Lakatos, soit vous ne connaissez pas Popper. Si l'heuristique et la valeur prédictive de Lakatos peuvent sembler aux lecteurs superficiels plus souples que le principe de réfutabilité de Popper, les deux s'entendront pour dire que la psychanalyse n'est pas science.@Euterpe a écrit:On connaît la chanson sans cesse rebattue par les trous du Q.I. qui n'y entendent rien. Ceux qui recourent au dogme popperien sans jamais avoir lu Popper n'ont manifestement jamais lu Imre Lakatos.
Je vous soupçonne de feindre penser, ce qui est bien pire que penser faux ou même d'être ignorant. La seule option alternative étant que vous souffrez de boursoufflure aux chevilles, dans ce cas veuillez accepter mes condoléances.
Vraiment, une objection pertinente que vous pouviez me faire ici c'est que les neurosciences commencent à apporter des débuts de preuves quant à l'existence de processus inconscients, notamment en ce qui concerne l'anxiété. Ce qui ne valide pas l'ensemble des concepts de Freud, pour ne parler que de lui.
Prenez garde, on pourrait penser que vous abondez dans mon sens.On ne découvre que ce qu'il y a. Tout le monde n'a pas de psyché, ne vous en déplaise.
En guise de réplique cinglante, on trouve mieux aussi. Et bien sûr vous avez une fois de plus éludé la question en vous masquant derrière la morgue.Vous ne rapportez rien. En guise d'expectorant, on trouve mieux.
Les jeux de dictionnaires sont pour ceux qui manquent d'arguments. Je vous explique simplement pourquoi j'utilise un mot. Mais bien sûr il est apparent qu'il vous déplaît en réalité d'en présenter. D'ailleurs je me demande même si vous avez quoi que que ce soit d'intelligent à dire sur le sujet. Quelle est votre position exactement ?Vous voulez jouer au jeu du dictionnaire avec moi ? A vos risques et périls. Votre définition est nettement incomplète.
Ma position est claire, les fans de la psychanalyse ont toute liberté d'y trouver du sens. Mais qu'ils ne s'offusquent pas quand on décrit la manière dont elle fait école.
Décidément votre propension à vous auto-congratuler en rabrouant l'autre (pervers sadique) vous rend hermétique à toute ironie. Par ailleurs c'est vous qui vous exposez au ridicule en révélant l’abîme de votre confusion, car Jaspers en tant que psychiatre critiquait sévèrement la méthodologie de Freud, et son approche de la diagnostique était diamétralement opposée à celle de ce dernier.Non, vous n'avez rien constaté. Votre ignorance ne vous permet pas de savoir que Jaspers est psychiatre de métier. Vous pouvez déjecter vos inepties en donnant le change sur les forums innombrables où pullulent les décérébrés, vous vous exposez au ridicule dans un forum de philosophie.
Je crains que vous ne me prêtiez vos propres turpitudes.Commencez par apprendre où sont les frontières. Ensuite seulement on pourra vous aider à comprendre de quoi on parle quand on en parle.
Didier Anzieu vous donnera tort. Avez-vous des arguments pour lui rendre la pareille ? N'est-il pas risible que vous ne puissiez pas vous mettre d'accord ?Non. Cherchez du côté de Wilhelm Fliess, de Jung et de Romain Rolland.
Je ne fais que reprendre vos images bananières.Vous racontez vraiment n'importe quoi.
Savez-vous seulement de quoi vous parlez ? Contrairement à la psychanalyse, les termes employés pour le diagnostic psychiatrique ont un sens précis, qui ne varie pas d'une approche théorique à une autre et les différentes catégories de schizophrénies sont clairement définies (à tort ou à raison, mais elles le sont). Les études montrent que la psychanalyse n'a aucun effet sur celles-ci, alors qu'une amélioration est observable pour les troubles de l'humeur (encore qu'il y n'ait jamais eu de RTC stricte).Même s'il vous était donné de vivre un siècle, vous n'auriez pas assez de temps pour compter les formes de la schizophrénie, dont la résistance est variable. Ça vous permettra de comprendre qu'il n'y a pas d'unanimité sur cette question.
L'inconscient c'est bien le symptôme des névrosés, qu'ils soulagent en allant se le faire cajoler chez le psychanalyste.
Faites donc le reproche aux psychanalystes que vous défendez mordicus, pour on ne sait quelle raison d'ailleurs, qui perpétuellement obscurcissent le discours en ne sachant eux-mêmes se mettre d'accord sur l'objet de leur discipline sectaire.L'autisme n'est pas un objet psychologique ou psychanalytique. Et il est scandaleux qu'en France on ait tardé à sévir sur ce plan. Évitons de confondre autisme et schizophrénie
Re: La formation psychanalytique
le Mar 29 Mai 2012 - 1:25
Vous ne savez manifestement pas lire, pour croire qu'on invoque Lakatos en faveur de la psychanalyse. Si vous l'aviez lu, vous auriez immédiatement compris pourquoi je le mentionnais. Lui au moins savait regarder devant la porte de la corporation scientifique, et en pointer sans ambages les anomalies, avant de faire la leçon à d'autres activités de la pensée.@Sabre a écrit:Monsieur, vous me rendez triste. La confusion de vos propos ne peut être attribué qu'à deux causes. Soit vous n'avez pas lu Lakatos, soit vous ne connaissez pas Popper. Si l'heuristique et la valeur prédictive de Lakatos peut sembler au lecteurs superficiels plus souple que le principe de réfutabilité de Popper, les deux s'entendront pour dire que la psychanalyse n'est pas science.
Soupçonnez tout ce que vous voudrez. Ça vous donnera l'occasion de continuer à vous faire croire qu'il suffit de se jeter dans une joute verbale pour donner le change et se passer d'avoir à dire des choses cohérentes. Je ne vais pas m'épuiser à vous repasser les mêmes remarques et, puisque ce soir prend des allures de festival, sortons les canons à confetti pour vous répéter avec toute la solennité qui vous sied que vous débitez une succession d'âneries qu'on ne peut tout simplement pas accepter ici.@Sabre a écrit:Je vous soupçonne de feindre penser, ce qui est bien pire que penser faux ou même d'être ignorant. La seule option alternative étant que vous souffrez de boursoufflure aux chevilles, dans ce cas veuillez accepter mes condoléances.
Il faut un peu plus que de la flatulence pour avoir de l'esprit.@Sabre a écrit:Prenez garde, on pourrait penser que vous abondez dans mon sens.On ne découvre que ce qu'il y a. Tout le monde n'a pas de psyché, ne vous en déplaise.
C'est du reste pour cela que vous, et vous seule, pour lors, avez usé de ce petit jeu, n'est-il pas ? Vous voilà enfin réaliste. On progresse.@Sabre a écrit:Les jeux de dictionnaires sont pour ceux qui manquent d'arguments.
@Sabre a écrit:Je vous explique simplement pourquoi j'utilise un mot. Mais bien sûr il est apparent qu'il vous déplaît en réalité d'en présenter. D'ailleurs je me demande même si vous avez quoique que ce soit d'intelligent à dire sur le sujet. Quelle est votre position exactement ?
Les forts en bouche sont si dénués d'esprit qu'ils ont ce don si particulier de se trahir à la minute où on les met en mouvement. On ne joue pas au scrabble ici, je le précise, dès lors, je ne vois pas bien : pourquoi devrais-je vous présenter un mot ? Vous affirmez vos opinions en utilisant le plus bas degré de l'argumentation (le présent de vérité générale, que vous assimilez sans vergogne aucune à une description, ma pauvre !) et vous exigez en plus des arguments que vous êtes incapable de détecter quand ils vous passent sous le nez ? Voyez la terminologie que vous employez : plaire/déplaire ; s'offusquer ; libre à chacun de... L'opinion, encore et toujours l'opinion, maladivement susceptible, qui n'a que l'offuscation à la bouche et qui fait la leçon quand elle ne veut jamais rien apprendre. Vous n'avez absolument rien décrit, jusqu'ici. La description est pourtant au programme de français en 4e.@Sabre a écrit:Ma position est claire, les fans de la psychanalyse ont toute liberté d'y trouver du sens. Mais qu'ils ne s'offusquent pas quand on décrit la manière dont elle fait école.
Trouvez donc une auto-congratulation - citation à l'appui.@Sabre a écrit:Décidément votre propension à vous auto-congratuler
D'abord, relisez-vous, ça vous évitera d'écrire comme on fait du pudding. Ensuite, vous semblez confondre Jasper le fantôme et Jaspers le psychiatre. Enfin, je note avec intérêt vos talents de psychanalyste. Ça mérite qu'on vous accorde une place dans les papillotes de Noël. On est à court et on se retranche derrière les vieilles tactiques des paranoïques en mal de procès d'intention ?@Sabre a écrit:en rabrouant l'autre (pervers sadique) vous rend hermétique à toute ironie. Par ailleurs c'est vous qui vous exposez au ridicule en révélant l’abîme de votre confusion, car Jasper en tant que psychiatre critiquait sévèrement la méthodologie de Freud, et son approche de la diagnostique était diamétralement opposée à celui de ce dernier.
C'est bien, pour progresser, vous vous essayez à l'emploi d'un vocabulaire un peu plus soutenu.@Sabre a écrit:turpitudes.
Chez Doctissimo peut-être ; ailleurs, en aucun cas. Vous n'avez pas peur de dire des inepties, pourvu que vous ayez la bouche grande ouverte. Allez le dire au milieu d'une équipe de psychiatres, vous serez bien reçue.@Sabre a écrit:les différentes catégories de schizophrénies sont clairement définies (à tort ou à raison, mais elles le sont)
Répéter que l'inconscient est un symptôme... De deux choses l'une. Ou bien vous avez un sérieux problème de compréhension, et il va vraiment falloir produire des efforts conséquents ; ou bien, ce qui est peut-être pire, vous pratiquez la surenchère dans l'imbécillité. Dans les deux cas, vous êtes disqualifiée. Puisque vous aimez les bananes, voici : la banane est un fruit ; tous les fruits ne sont pas des bananes.@Sabre a écrit:L'inconscient c'est bien le symptôme des névrosés
Je ne défends que ce qu'on attaque sans légitimité aucune. Si vous aviez débarqué en vous contentant de dire que vous ne pouvez adhérer à la psychanalyse pour telle et telle raison, je vous aurais moins à l'œil, parce que, primo, force m'aurait été de constater que vous n'envisagiez pas la chose du point de vue de l'opinant, secundo, ça nous aurait fait l'économie de vos affirmations.@Sabre a écrit:Faites donc le reproche au psychanalystes que vous défendez mordicus, pour on ne sait quelle raison d'ailleurs, qui perpétuellement obscurcissent le discours en ne sachant eux même se mettre d'accord sur l'objet de leur discipline sectaire.
- Sabre
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Re: La formation psychanalytique
le Mer 30 Mai 2012 - 8:45
Ah, vous êtes donc un philosopheur redoutant la castration scientifique.Vous ne savez manifestement pas lire, pour croire qu'on invoque Lakatos en faveur de la psychanalyse. Si vous l'aviez lu, vous auriez immédiatement compris pourquoi je le mentionnais. Lui au moins savait regarder devant la porte de la corporation scientifique, et en pointer sans ambages les anomalies, avant de faire la leçon à d'autres activités de la pensée.
Vous êtes such a bore. Avez-vous même un autre registre que le premier degré.Soupçonnez tout ce que vous voudrez. Ça vous donnera l'occasion de continuer à vous faire croire qu'il suffit de se jeter dans une joute verbale pour donner le change et se passer d'avoir à dire des choses cohérentes. Je ne vais pas m'épuiser à vous repasser les mêmes remarques et, puisque ce soir prend des allures de festival, sortons les canons à confetti pour vous répéter avec toute la solennité qui vous sied que vous débitez une succession d'âneries qu'on ne peut tout simplement pas accepter ici.
Pour avoir de l'esprit il faut aussi avoir de l'élégance.Il faut un peu plus que de la flatulence pour avoir de l'esprit.
Qu'avez vous donc à chipoter sur la définition du mot sectaire. C'est vous qui tentez de présenter la psychanalyse de manière idéale.C'est du reste pour cela que vous, et vous seule, pour lors, avez usé de ce petit jeu, n'est-il pas ? Vous voilà enfin réaliste. On progresse.
Je vous demandais de présenter des arguments, pour dépasser le stade de l'opinion. Vraiment, ne voyez-vous donc pas que c'est vous qui êtes dans la susceptibilité pathologique, prétendant que l'autre est toujours imbécile pour ne point présenter d'arguments (j'attends vos preuves quant à ce que vous souteniez par rapport aux analystes analysés), rendant tout dialogue impossible. Je ne m'offusque de rien, cessez donc de projeter vos chimères pour vous auto-congratuler. Il plaît bien à chacun de trouver du sens dans la psychanalyse, c'est là la terminologie appropriée car celle-ci n'est pas science.Les forts en bouche sont si dénués d'esprit qu'ils ont ce don si particulier de se trahir à la minute où on les met en mouvement. On ne joue pas au scrabble ici, je le précise, dès lors, je ne vois pas bien : pourquoi devrais-je vous présenter un mot ? Vous affirmez vos opinions en utilisant le plus bas degré de l'argumentation (le présent de vérité générale, que vous assimilez sans vergogne aucune à une description, ma pauvre !) et vous exigez en plus des arguments que vous êtes incapable de détecter quand ils vous passent sous le nez ? Voyez la terminologie que vous employez : plaire/déplaire ; s'offusquer ; libre à chacun de... L'opinion, encore et toujours l'opinion, maladivement susceptible, qui n'a que l'offuscation à la bouche et qui fait la leçon quand elle ne veut jamais rien apprendre. Vous n'avez absolument rien décrit, jusqu'ici. La description est pourtant au programme de français en 4e.
Je suis réceptive à toute leçon, encore faut-il qu'elle soit lisible, pour instant je ne vois que des ronchonneries. Vous ne m'avez pas prouvé que la psychanalyse était science, vous ne m'avez pas prouvé qu'elle ne s'organisait pas de manière sectaire, vous ne m'avez pas prouvé que d'user de plaire/déplaire était inapproprié.
Vous revendiquez la position de maître, mais vous ne la méritez pas parce que vous n'êtes manifestement pas capable d'expliquer quoi que ce soit. Apprenez donc cette leçon là.
Rapportez-vous au paragraphe ci-dessus.Trouvez donc une auto-congratulation - citation à l'appui.
C'est Casper le fantôme, vous êtes à l'évidence un imbécile qui n'avez aucune cervelle pour soutenir que Jasper fut jamais un ectoplasme. Comment osez-vous même prétendre penser quand vous trahissez ce monument de la culture ?D'abord, relisez-vous, ça vous évitera d'écrire comme on fait du pudding. Ensuite, vous semblez confondre Jasper le fantôme et Jaspers le psychiatre. Enfin, je note avec intérêt vos talents de psychanalyste. Ça mérite qu'on vous accorde une place dans les papillotes de Noël. On est à court et on se retranche derrière les vieilles tactiques des paranoïques en mal de procès d'intention ?
Mais qu'est ce que c'est nul comme réplique.C'est bien, pour progresser, vous vous essayez à l'emploi d'un vocabulaire un peu plus soutenu.
Ce que vous dites là est sincèrement faux. Je suis sûre que même chez Doctissimo ils savent ce que sont les critères diagnostiques. Et clairement vous ne connaissez aucun psychiatre.Chez Doctissimo peut-être ; ailleurs, en aucun cas. Vous n'avez pas peur de dire des inepties, pourvu que vous ayez la bouche grande ouverte. Allez le dire au milieu d'une équipe de psychiatres, vous serez bien reçue.
C'est vous l'obsédé des bananes.Répéter que l'inconscient est un symptôme... De deux choses l'une. Ou bien vous avez un sérieux problème de compréhension, et il va vraiment falloir produire des efforts conséquents ; ou bien, ce qui est peut-être pire, vous pratiquez la surenchère dans l'imbécillité. Dans les deux cas, vous êtes disqualifiée. Puisque vous aimez les bananes, voici : la banane est un fruit ; tous les fruits ne sont pas des bananes.
Mais je n'envisage toujours pas la chose du point de vue de l'opinant, je ne fais que dire les raisons pour lesquelles je n'adhère pas à la psychanalyse. La réalité de la chose c'est que vous avez cru bon de développer une apoplexie pharisaïque quand j'ai dit que l'inconscient c'était le symptôme des névrosés. Je fais mon diagnostic : vous souffrez de rigor zygomaticus. Testons mon hypothèse : Les chats sont des chiens. La terre est plate. Les jambes ont des poils aux dents.Je ne défends que ce qu'on attaque sans légitimité aucune. Si vous aviez débarqué en vous contentant de dire que vous ne pouvez adhérer à la psychanalyse pour telle et telle raison, je vous aurais moins à l'œil, parce que, primo, force m'aurait été de constater que vous n'envisagiez pas la chose du point de vue de l'opinant, secundo, ça nous aurait fait l'économie de vos affirmations.
Bref, tout ça s'éloigne beaucoup d'une discussion féconde. C'est bien, j'ai rigolé un peu (surtout avec mon coup des condoléances, c'était drôle). Petite tape dans le dos à moi-même. Et je vous l'avoue, vous m'avez apporté Castoriadis.
- JimmyB
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Re: La formation psychanalytique
le Mer 30 Mai 2012 - 10:02
La qualité du débat est dommageable car le sujet est intéressant. J'ai toujours cru que les sciences humaines étaient des sciences puisque nommées ainsi, la psychanalyse en fait donc partie.
Ensuite je m'étonne de lire que l'inconscient est un symptôme, il est généralement défini comme cause de, à la limite, mais jamais comme symptôme et c'est bien différent.
Pour répondre à Silentio, s'il suit toujours ce sujet mon oncle psychologue m'avait dit qu'il fallait pour devenir psychanalyse suivre une psychanalyse de 5 à 7 ans, mais je ne puis assurer de la véracité de cette information.
Ensuite vous avez demandé ce que devenaient les étudiants de philosophie qui ne souhaitaient ou ne pouvaient être profs. Là je vais parler de mon exemple et de celui de quelques autres, je suis actuellement chargé de recrutement pour une compagnie d'assurances et la philosophie m'aide quotidiennement dans l'argumentation et la direction des entretiens. Une amie à moi est chef de projet dans une boîte de publicité et un autre ami est consultant en stratégie commerciale. Ce sont des métiers qui ont pour lien principal de chercher et trouver des arguments ou des réflexions qui sauront convaincre des individus ou des groupes.
Ensuite je m'étonne de lire que l'inconscient est un symptôme, il est généralement défini comme cause de, à la limite, mais jamais comme symptôme et c'est bien différent.
Pour répondre à Silentio, s'il suit toujours ce sujet mon oncle psychologue m'avait dit qu'il fallait pour devenir psychanalyse suivre une psychanalyse de 5 à 7 ans, mais je ne puis assurer de la véracité de cette information.
Ensuite vous avez demandé ce que devenaient les étudiants de philosophie qui ne souhaitaient ou ne pouvaient être profs. Là je vais parler de mon exemple et de celui de quelques autres, je suis actuellement chargé de recrutement pour une compagnie d'assurances et la philosophie m'aide quotidiennement dans l'argumentation et la direction des entretiens. Une amie à moi est chef de projet dans une boîte de publicité et un autre ami est consultant en stratégie commerciale. Ce sont des métiers qui ont pour lien principal de chercher et trouver des arguments ou des réflexions qui sauront convaincre des individus ou des groupes.
Re: La formation psychanalytique
le Mer 30 Mai 2012 - 11:04
Ah ! Je vois que vous reprenez allègrement votre diagnoctic !@Sabre a écrit:Ah, vous êtes donc un philosopheur redoutant la castration scientifique.


Ce qui m'inquiète chez vous, c'est la surenchère dans le hors-sujet pour éviter d'avoir à parler de l'objet de la discussion.@Sabre a écrit:Vous êtes such a bore. Avez-vous même un autre registre que le premier degré.
Tiens ! Après m'avoir reproché de jouer à un jeu que vous seule aviez pratiqué, il ne s'agirait que de chicanerie ? Et, cerise sur le gâteau, j'aurais présenté la psychanalyse de manière idéale ? Quand on frelate une conversation comme vous le faites d'un message à l'autre, en direct live, et en eurovision, c'est qu'on a la fierté mal placée, puisque la vôtre vous fait oublier de manière inquiétante le sens du ridicule. Vous êtes prise dans un petit jeu que vous seule avez décidé de jouer, vous voilà mal embarquée, et vous voudriez que ça passe inaperçu ? Ça fait beaucoup d'ingrédients pour dresser un diagnostic peu ragoûtant. ;)@Sabre a écrit:Qu'avez vous donc à chipoter sur la définition du mot sectaire. C'est vous qui tentez de présenter la psychanalyse de manière idéale.C'est du reste pour cela que vous, et vous seule, pour lors, avez usé de ce petit jeu, n'est-il pas ? Vous voilà enfin réaliste. On progresse.
@Sabre a écrit:Je vous demandais de présenter des arguments, pour dépasser le stade de l'opinion.

Vraiment, faites l'effort d'acheter un dictionnaire et d'apprendre les définitions des mots. Si, en plus, vous renoncez à votre mauvaise foi (il vous suffit de vous rendre aux toilettes et de régurgiter votre bile), ça vous évitera de vous retrouver dans la situation des personnages de Jean Tardieu.@Sabre a écrit:Je ne m'offusque de rien, cessez-donc de projeter vos chimères pour vous auto-congratuler. Il plaît bien à chacun de trouver du sens dans la psychanalyse, c'est là la terminologie appropriée car celle-ci n'est pas science
Vous n'êtes réceptive à rien du tout. Vous aurez beau tendre l'oreille, pour lors, votre moi-mêmitude ne vous fera entendre que l'écho de votre narcissisme. Quand on veut une leçon lisible, on apprend à écrire : j'ai corrigé 4 fautes dans cette seule phrase. Or, on n'apprend pas à écrire sans apprendre à lire.@Sabre a écrit:Je suis réceptive à toute leçon, encore faut-il qu'elle soit lisible
Encore heureux, puisque je n'ai jamais rien affirmé de tel. Et je n'ai jamais rien affirmé de tel parce que la psychanalyse n'est pas une science. Je vous ai seulement suggéré de comprendre que le dogme popperien n'est pas pertinent pour juger la psychanalyse.@Sabre a écrit:Vous ne m'avez pas prouvé que la psychanalyse était science
Je n'ai engagé aucune conversation m'obligeant à prouver ceci ou cela. Vous et vous seule avez laissé clairement entendre que les psychanalystes forment une secte. Alors, pour votre gouverne, la charge de la preuve vous revient.@Sabre a écrit:vous ne m'avez pas prouvé qu'elle ne s'organisait pas de manière sectaire
@Sabre a écrit:Vous revendiquez la position de maître, mais vous ne la méritez pas parce que vous n'êtes manifestement pas capable d'expliquer quoi que ce soit. Apprenez donc cette leçon là.

N'oubliez pas d'acheter un dictionnaire.@Sabre a écrit:Rapportez-vous au paragraphe ci-dessus.Trouvez donc une auto-congratulation - citation à l'appui.
Si en plus on doit vous apprendre l'art de la paronymie, on ne va pas s'en sortir.@Sabre a écrit:C'est Casper le fantôme, vous êtes à l'évidence un imbécile qui n'avez aucune cervelle pour soutenir que Jasper fut jamais un ectoplasme. Comment osez-vous même prétendre penser quand vous trahissez ce monument de la culture.
Regardez mieux la vôtre... Statistiquement, on l'entend des milliers de fois tous les jours dans les cours de récréation. Sauf que ça se passe d'une manière un peu différente, dans un forum de philosophie ; nous ne sommes pas ici pour jouer aux jeux dont raffolent les pimbêches et les chipies de votre espèce.@Sabre a écrit:Mais qu'est ce que c'est nul comme réplique.C'est bien, pour progresser, vous vous essayez à l'emploi d'un vocabulaire un peu plus soutenu.
Même réponse qu'au-dessus.@Sabre a écrit:Ce que vous dites là est sincèrement faux. Je suis sûre que même chez Doctissimo ils savent ce que sont les critères diagnostiques. Et clairement vous ne connaissez aucun psychiatre.Chez Doctissimo peut-être ; ailleurs, en aucun cas. Vous n'avez pas peur de dire des inepties, pourvu que vous ayez la bouche grande ouverte. Allez le dire au milieu d'une équipe de psychiatres, vous serez bien reçue.
@Sabre a écrit:Mais je n'envisage toujours pas la chose du point de vue de l'opinant, je ne fait que dire les raisons pour lesquelles je n'adhère pas à la psychanalyse.


Vous n'êtes plus autorisée à participer à ce fil de discussion. Si vous n'êtes pas encore virée, si vous ne faites pas encore partie de la liste de ceux qu'on ne s'est pas seulement contenté de bannir, mais dont on a supprimé le compte, c'est uniquement parce que votre âge vous protège de certaines responsabilités auxquelles on n'aurait pas voulu que vous échappiez sinon. Mais il va sans dire que si vous l'ouvrez encore pour dire des conneries, vous n'aurez pas même le luxe et l'honneur d'obtenir une réponse : vous serez éjectée.
- Eco
- Messages : 1
Date d'inscription : 29/05/2012
Re: La formation psychanalytique
le Mar 5 Juin 2012 - 15:33
Pour revenir à la psychanalyse à proprement parler, il semblerait, si l'on en croit les statistiques sur les maladies mentales quant à leur chronicité, qu'elle n'apporte pas les réponses satisfaisantes. Pour nuancer mon propos, je dirais qu'après une séance de psychanalyse on constate un soulagement des patients. Il ne faut tout de même pas faire l'amalgame entre les théories Freudiennes puis Lacaniennes dans leurs applications et la médecine, ce sont deux choses différentes. Les maladies mentales semblent toutes tirer leur étiologie d'un déséquilibre biochimique de l'encéphale. Il semble donc plus approprié de traiter directement ces causes par les traitements adaptés. J'ajoute que je soutiens Euterpe face à Sabre, pour affirmer que la schizophrénie et plus généralement toute pathologie psychiatrique renferme un large spectre n'admettant pas une définition rigoureuse et limitée.
- Laurehirth
- Messages : 2
Date d'inscription : 25/08/2012
Re: La formation psychanalytique
le Sam 25 Aoû 2012 - 10:15
En tout cas, en ce qui concerne la formation en psychanalyse, elle est assez diverse. Un doctorant en psychologie aura de grandes chances d'avoir vu de la psychanalyse lui passer sous les yeux , mais ce n'était pas votre question ^ ^
Il n'y a pas de diplôme à proprement parler, même si vous pouvez trouver des centres de formation, mais généralement, un pré-requis admis est d'avoir soi-même suivi une psychanalyse, par laquelle sera attesté par un psychanalyste que vous êtes apte à psychanalyser.
Veuillez faire un effort sur l'orthographe. (Liber)
Vouvoiement exigé. (Silentio)
Il n'y a pas de diplôme à proprement parler, même si vous pouvez trouver des centres de formation, mais généralement, un pré-requis admis est d'avoir soi-même suivi une psychanalyse, par laquelle sera attesté par un psychanalyste que vous êtes apte à psychanalyser.
Veuillez faire un effort sur l'orthographe. (Liber)
Vouvoiement exigé. (Silentio)
- InvitéInvité
Re: La formation psychanalytique
le Sam 25 Aoû 2012 - 16:31
Concernant les débouchés d'étudiants en philosophie, j'en ai côtoyé beaucoup dans la GRH.
Une formation complémentaire en Management ou en Marketing, ou mieux en communication peut rendre votre CV plus remarquable - j'entends par là plus rare du fait de la double formation.
Les Écoles de Journalisme devraient vous ouvrir leurs portes sans trop de problèmes.
Ne connaissant pas votre parcours il est assez compliqué d'être plus utile.
Une formation complémentaire en Management ou en Marketing, ou mieux en communication peut rendre votre CV plus remarquable - j'entends par là plus rare du fait de la double formation.
Les Écoles de Journalisme devraient vous ouvrir leurs portes sans trop de problèmes.
Ne connaissant pas votre parcours il est assez compliqué d'être plus utile.
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